[Test] Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name

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Le Dragon de Kojima n’a pas encore rendu son dernier souffle.

Ryu Ga Gotoku Studio nous propose une nouvelle aventure de Kiryu Kazuma dans Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name. Il s’agit ici d’un opus bonus, probablement pour faire patienter les fans de la licence, qui attendent surtout le 8ème opus de Yakuza, intitulé Like a Dragon : Infinite Wealth, prévu pour le 26 janvier 2024. Sega ne s’arrête plus !

Attention, il ne faut pas confondre un épisode bonus de Yakuza avec un épisode filler des heures les plus sombres de Naruto. Ici, l’histoire se déroule juste après Yakuza : Like a Dragon (voir notre test ici) et tente de raconter l’épopée des quartiers de Sotenbori, à Osaka. Alors que tout semblait fini pour notre chanteur de karaoké préféré, son passé va vite le rattraper…

Une dernière mission avant la prochaine

À cause de véreux hommes politiques, d’orphelins à protéger et d’une famille mafieuse à qui il a prêté allégeance (entre autre), Kiryu n’aura d’autre choix que d’orchestrer sa mort. Alors qu’il démarrait sa seconde vie à l’abri des regards indiscrets, il semble que la légende du Dragon de Kojima va mettre du temps à s’éteindre dans le monde des Yakuzas.

Une succession d’évènements vont amener notre héros à revêtir son costard pour faire ce qu’il sait faire de mieux : détruire les gencives de ses ennemis. Bon c’est un peu plus profond que ça. Mais pas de spoil.

Une fois arrivé à Osaka, on retrouve directement les bases d’un yakuza : vue à la 3ème personne afin de profiter des belles rues de la ville. Et ça saute aux yeux : on peut voir dès les premières images une nette amélioration graphique comparé aux précédents (sans prendre en compte l’opus d’Ichiban, bien sûr).

Ces nouveaux décors transpirent la propreté ! Très agréable dès les premières minutes de jeu, cette direction artistique améliorée permet de rendre une ville plus vivante, et bien plus dynamique ! On s’y sent bien, si ce n’est qu’un gang attend à chaque coin de rue pour nous sauter dessus… Où encore une énième activité qui fera dériver de la quête principale !

Quelques défauts bien connus de la licence persiste, comme l’AI des PNJ qui pianotent dans les rues, et qui vont systématiquement repartir d’où ils viennent dès qu’ils croisent le chemin de Kiryu. Sans parler de la modélisation de leurs visages, qui restent en dessous de la concurrence.

Dame Dame !” La plupart des musiques iconiques sont toujours présentes, superbement remixées pour une immersion totale lors des combats, des cinématiques… Où encore pour des sessions de karaoké endiablées.

Kyriu n’a plus 20 ans

Le système d’action/combat de rue est ce qui caractérise la jouabilité de la licence Yakuza. Malgré une nouvelle direction dans le choix du gameplay portée sur le RPG au tour par tour (bougrement bien réussi), Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name propose un retour aux sources pour les amoureux du bourrinage de carré et triangle.

Ici, l’argent est souverain. En effet, tout se débloque à coup de liasses en yens. Que ce soit des nouvelles techniques, le maximum de points de vie ou encore la puissance des attaques. Au début, cela semble un peu frustrant de devoir débourser quelques écus pour un ramen, tout en sachant qu’il va falloir retourner farmer pour s’acheter cette petite armure qui augmentera la résistance aux lames.

Pourtant, en avançant dans la trame principale, de nombreuses activités secondaires vont être débloquées et l’on va vite s’apercevoir que l’argent coule à flot. Au final, le fait de n’avoir qu’une seule ressource permet de ne pas trop se poser de questions. Il n y a qu’à répartir votre monticule de piécette entre les différentes disponibilités.

Le studio Ryu Ga Gotoka a choisi d’ajouter une nouveauté dans le gameplay des combats de Like a Dragon Gaiden : les gadgets. En effet, plusieurs outils sont disponibles pour les bastons, comme un fouet, des cigarettes explosives, des chaussures à moteur (The Serpent) ou encore des drones.

Même si l’idée semble innovatrice, leur utilité est très limitée et vont casser les rythmes effrénés des bagarres bien nerveuses de yakuza qui ont, probablement, envie d’en découdre. En soit, ce n’est pas si grave, il suffit de ne pas les utiliser. Le problème c’est que cet ajout à remplacé des anciennes mécaniques, qui elles, étaient plus que plaisantes. On peut notamment penser au fait qu’il y ait moins de “styles de combat” qu’avant, ce qui rend les combats très vite répétitifs et qui se ressemblent un peu tous.

Mention spéciale au fait d’avoir enlever la bulle de focus sur un ennemi, on ne sait jamais si on vise bien l’antagoniste que l’on veut savater ! Alors en duel la question ne se pose pas, mais lorsqu’ils sont une vingtaine en face, cela peut faire serrer le poing.

Gold Saucer, le jeu

Bon, les graphismes et les combats, c’est bien… Mais ce qui rend un Yakuza unique, c’est ces multitudes de mini-jeux aux quatre coins de la ville.

Évidemment, le traditionnel karaoké est toujours disponible (ils ne l’enlèverons jamais), et c’est toujours un petit bijou de jeu de rythme ! Tous les classiques sont disponibles avec bien sûr quelques nouveaux tubes, et il est possible de choisir un compagnon pour faire un duo avec ses personnages favoris.

Mais la grande nouveauté, c’est le Best Pocket Cars. Mais si ! Ces petites voitures qui avancent électriquement sur un circuit à 4 joueurs. Ce qui semble être un jeu très enfantin va vite se transformer en drogue, tant l’envie vous prend de styliser et améliorer votre petite voiture pour devenir le grand champion !

Une autre nouveauté (qui surprend la première fois qu’on lance l’activité), ce sont les… bars à hôtesses. Il s’agit d’un jeu au style visual novel tant convoité par nos amis japonais, dans lequel il faudra tenir la conversation et bien répondre aux questions dans le but d’améliorer nos relations avec l’hôtesse choisie. Ce qui surprend, c’est qu’il s’agit de séquences filmées avec de vraies actrices ! Cela va sans dire, on se prend vite au jeu (ben voyons…).

Plusieurs défis vous seront présentés sur d’autres jeux traditionnels, comme le golf, les fléchettes, le billard… Il est très difficile d’aller d’un point A à un point B sans être attiré par une attraction. Et que c’est satisfaisant !

En outre, le système de quêtes secondaires plus classiques est amené par le Réseau d’Akame, une jeune femme qui sera très utile dans votre épopée. Des bastons, des objets à ramener et des missions de couverture, voilà ce qui va composer cette fonctionnalité. Elles sont pour la plupart très banales, sauf les quelques-unes scénarisées qui permettent une bonne tranche de rire. Les récompenses sont moindres, si ce n’est une boutique supplémentaire pour s’acheter toujours un peu plus de stuff.

Enfin, l’attraction principale basée sur le combat pur n’est autre que le Colisée. Dans celui-ci, il vous faudra recruter des mercenaires pour se battre avec vous dans une arène, enchaînant des combats toujours plus énervés que les précédents. Il est d’ailleurs possible de retrouver des visages familiers…

Malgré les quelques soucis de jouabilité cités plus haut, la progression du Colisée reste très plaisante de par sa courbe de difficulté croissante et les nouveaux recrutements disponibles au fur et à mesure de son avancée. Bien sûr, de l’équipement (probablement le meilleur disponible) sera prévue comme récompense afin de mener plus facilement les combats de boss de la trame principale.

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