Le meilleur du pire des jeux de baston au cinéma

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Vega donne un coup de pied à T-Hawk de Street Fighter II

Le 10e art inspire depuis bien longtemps le 7e art. Tomb Raider, Prince of Persia, Warcraft, la liste est longue. Les jeux de baston ont eux aussi connu leurs adaptations sur grand écran. Seulement, la rencontre ne s’est pas toujours bien passée. ExoBaston vous propose aujourd’hui de plonger dans l’histoire contrariée du cinéma et des jeux de combats. Attention, nanars en vue !

Mortal Kombat

Mortal Kombat est si populaire que la franchise séduit bien au-delà des amateurs de jeu de combat. La série méritait bien une adaptation ciné. C’est en 1995 que le film éponyme voit le jour. Premier hic, la réalisation est confiée à Paul WS Anderson. Il ne s’agit alors que de son deuxième film, bien avant les catastrophiques adaptations de Resident Evil. Pourtant, les écueils sont déjà là. En cause, des dialogues d’une pauvreté abyssale et de médiocres performances d’acteur. Christophe Lambert cabotine, entouré par une série d’acteurs de second plan. Le film récolte donc une note de 1 sur Télérama, tandis que la critique étrille un scénario aussi grotesque que mal construit.

Malgré tout, Mortal Kombat parvient à trouver son public. L’avis des spectateurs s’avère mitigé, mais les fans de la franchise lui réservent un bon accueil. Les chorégraphies des combats sont particulièrement appréciées, en dépit de scènes de violence aseptisées par rapport aux jeux. Fort de ce succès, une suite voit le jour en 1997. Un an plus tard, c’est une série télévisée qui débarque pour une saison.

Aujourd’hui, certains fans exècrent le film. D’autres l’érigent en objet de fascination. Rétrospectivement, Mortal Kombat a en effet tout du pur produit des années 90. Le kitsch assumé peut rebuter, mais il possède un certain charme. Un charme dont manque cruellement la dernière adaptation du jeu. Surfant sur le renouveau de la franchise insufflé par Mortal Kombat 11, le reboot de 2021 n’a pour lui que ses effets spéciaux.

Street Fighter : L’Ultime Combat

Un an avant Mortal Kombat, le cinéma s’était déjà essayé à l’adaptation d’une franchise phare. Street Fighter : L’Ultime Combat sort en salle en décembre 1994. Jean-Claude Van Damme y campe le colonel Guile, déterminé à libérer des otages retenus par le général rebelle M.Bison. Si les personnages emblématiques du jeu sont présents, le réalisateur prend beaucoup de libertés avec la série d’origine. Steven E. de Souza avouera ainsi s’être inspiré de films d’arts martiaux, mais aussi de films de guerre et de classiques d’espionnage.

Trop confus, ce mélange des genres ne prend pas. Le film est abondamment critiqué par les fans, qui fustigent le traitement des personnages. Street Fighter est si décrié qu’il intègre la liste des pires films de tous les temps sur Allociné, établie selon les avis des spectateurs. Cet échec n’empêche pas la franchise de Capcom de faire des émules dans d’autres médias.

Street Fighter connaît plusieurs adaptations dédiées aux bornes d’arcade. Le jeu se décline aussi en version pour casinos en ligne. Disponible sur Vegas Slots Online, Street Fighter II reprend tous les codes de la série de jeux de baston. Cette machine à sous immersive rappellera des souvenirs émus aux puristes du jeu d’origine. Pour espérer remporter le pactole, il vous suffit de choisir votre personnage parmi huit combattants et de monter les niveaux. Alors, serez-vous le meilleur street fighter ?

Tekken

Rares sont les chefs-d’œuvre sortis directement en vidéo. Tekken ne fait pas exception. Ce projet américano-japonais avait pourtant tout pour réussir. Doté d’un solide budget de 40 millions de dollars, le film débarque en 2010 au Japon. Il reprend la trame des jeux et suit le parcours de Jin Kazama, interprété par le maître de wushu Jon Foo. Jin se porte volontaire pour participer au tournoi de la puissante société Tekken. À l’issue des combats, il ne peut y avoir qu’un vainqueur.

Malgré son ambition, Tekken récolte à peine un million de recettes. Pire, le film ne sort jamais en salle aux Etats-Unis et en Europe. L’adaptation très libre de l’histoire n’aide pas à consolider son audience auprès des fans de la franchise. Katsuhiro Harada, le créateur des jeux, enfonce le clou en désavouant le film. Curieusement, une suite est produite en 2014. Tekken : La Revanche de Kazuya connaît toutefois le même sort que son prédécesseur.

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