[Test] – Devil May Cry 3 Special Edition : la définition d’un bon Remaster sur Nintendo Switch

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Devil May Cry 3 : Special Edition Nintendo Switch Test

Enfin ! Un portage ambitieux pour une licence exceptionnelle.

Capcom s’est attaqué au royaume champignon avec Devil May Cry 3 Special Edition sur Nintendo Switch. On ne compte plus les nombreux Remasters/portages des trois premiers opus qui ont toujours fait mouche tant ils sont appréciés par le public.

Nintendo continue d’ouvrir ses portes à de nombreuses sagas jusqu’alors inexistantes sur leurs consoles. Et pour marquer le coup, Capcom a décidé de voir les choses en grand. Il ne s’agit (pour une fois) pas de proposer la même tambouille qu’auparavant. En effet, quelques surprises de taille comme la possibilité de changer d’arme en plein niveau ont été rajoutées au jeu initial. Et ça change tout.

Sparda dans ta poche

Tout le monde connaît déjà l’expérience de Devil May Cry 3 sur une console de salon. C’est en effet une première d’avoir Dante sur une console portable, et le pari est plutôt réussi ! En terme de jouabilité, la Nintendo Switch offre un gameplay fluide et il est agréable de contrôler Dante (ou Vergil) dans ces conditions.

La gestion de la caméra est fidèle aux versions précédentes, c’est-à-dire correcte avec un joystick droit dont la sensibilité est bien dosée. La prise en main est rapide et extrêmement satisfaisante.

Les graphismes et le sound design sont les mêmes que la Special Edition sortie sur Steam. Cependant, la résolution d’affichage est parfaitement adaptée au format que propose la console et pas un seul pixel baladeur n’a été repéré. Ils auraient toujours pu affiner ne serait-ce que les traits de visage des différents protagonistes, mais soit, ça reste un sans faute en terme de sensation.

Z’avez pas vu Nero ?

Cette version est clairement un hommage au dernier opus en date, Devil May Cry 5. En effet, deux éléments majeurs ont été ajoutés : Le Palais Sanglant, et le mode Freestyle, qui permet de changer d’arme et de style en plein combat.

Le mode Freestyle n’a en soi rien d’original, mais permet de redécouvrir ce pilier du jeu vidéo d’une nouvelle façon, et le dynamisme apporté est orgasmique.

Il n y a pas que les armes, d’ailleurs. Dans ce jeu, quatre styles de combats sont disponibles : Swordmaster, Gunslinger, Trickster et RoyalGuard. Pour rappel, chaque style détient une attaque spéciale différente, très utile pour vous sortir d’affrontements difficiles.

Le nombre de combos possibles a triplé de volume grâce à cette « nouvelle » mécanique. Et revivre cette aventure lugubre avec la nervosité d’un Nero de DMC 5, ça n’a pas de prix. (Si en fait, voici le prix : Devil May Cry 3 : Special Edition).

De plus, le prestigieux Palais Sanglant est de retour. Pour rappel, il s’agit d’atteindre le plus haut niveau possible, avec des monstres plus difficiles au fur et à mesure que l’on gravit les étages. Cela propose d’une part un défouloir explosif dans lequel enchaînements et précision seront la clé (plus particulièrement pour les derniers niveaux), mais ce mode offre également une très grande rejouabilité.

À la fin de chaque level, trois passages vous sont proposés : le feu, la foudre, ou l’eau. Le feu vous fait passer plusieurs niveaux d’un coup, la foudre vous rend du mana, et l’eau vous redonne de la vie. Il ne tient qu’au joueur de définir son chemin le plus adapté, en fonction de la situation.

Conclusion

Devil May Cry 3 : Special Edition sur Nintendo Switch est une leçon d’excellence dans le domaine du Remaster. Capcom a su tiré son épingle du jeu en proposant le meilleur de la saga dans un seul et même jeu qui était déjà culte.

Il n y a pas meilleure condition pour (re)vivre cette superbe aventure. Très loin d’un simple portage, il est bon de voir qu’il est possible de faire du neuf avec du vieux. Une jouabilité adaptée à la console portable et des éléments qui changent drastiquement le gameplay afin de donner une plus grande liberté au joueur, on n’en demande pas plus.

C’est bon C’est mauvais
Un gameplay nerveux et dynamiqueLes niveaux se ressemblent
Des tonnes de personnages jouablesLes objectifs trop répétitifs
De bons graphismes pour une bonne adaptation
Une bande-son excellente
La narration de l’histoire claire et rapide

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